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Un expert de SACO donne des formations en Équateur et au Myanmar pour améliorer l’industrie agroalimentaire et protéger la santé et l’environnement

De l’Équateur jusqu’au Myanmar, un conseiller volontaire expert de SACO donne des formations dans le domaine de la lutte antiparasitaire pour améliorer les conditions de vie des familles tributaires du secteur agricole.

Bien que les populations des deux pays aient des besoins qui leur sont propres et que presque 18 000 km les séparent, le développement agricole est aussi vital pour l’un que pour l’autre. Michael Irvine, conseiller volontaire expert chez SACO, a récemment partagé son expertise et ses vastes connaissances avec les institutions et les communautés locales de ces deux pays.

Son affectation au Myanmar, en mars dernier, était centrée sur la lutte antiparasitaire intégrée et sur l’utilisation des pesticides. Il y a donné des formations sur les nouvelles techniques d’utilisation durable de ces produits. Ces formations vont améliorer les capacités locales et permettront de transmettre ce savoir à d’autres personnes, dont des agriculteurs, et leur apprendront à améliorer la production agricole tout en protégeant la santé et l’environnement.

« Les producteurs au Myanmar ont la possibilité de remplacer leurs importations et d’exporter des produits agricoles de grande valeur. L’augmentation de la qualité de la production agricole grâce à une meilleure protection contre les ravageurs fait partie des défis auxquels nous devons faire face », dit Michael Irvine. « Ce projet va contribuer à la croissance économique du pays en augmentant la productivité agricole et en améliorant la sécurité des travailleurs et des consommateurs. Ainsi, le fait de ne plus utiliser des pesticides qui sont interdits ailleurs dans le monde leur permettra d’élargir les marchés. »

En Équateur, les producteurs et les agriculteurs font face à un autre défi ; celui de conserver leur statut d’exportateur fiable et de leader dans le domaine de l’exportation des produits agricoles. « Des centaines de milliers de familles tirent une partie de leurs revenus de la production de bananes. Il est donc primordial de lutter contre certains ravageurs, car cela permettra d’assurer des revenus à tous ceux et celles qui travaillent dans la chaîne de production, » souligne Michael Irvine, qui était en Équateur en mai 2018.

« En Équateur comme au Myanmar, il était très gratifiant d’appliquer à de nouvelles situations mon expérience et mes connaissances acquises tout au long de ma carrière. À bien des égards, il a fallu revenir aux principes de base : notre but est de construire des systèmes durables adaptés à l’Équateur et au Myanmar, tout en tenant compte des défis, des capacités, des forces et des faiblesses de chacun de ces deux pays. C’est une belle occasion d’exercer une influence sur des systèmes qui auront un impact sur la vie des gens à travers toute la chaîne de production agricole qui comprend les ouvriers agricoles, les propriétaires terriens, les exportateurs et les consommateurs. Les deux projets mèneront à des économies plus fortes et vont permettre d’améliorer des vies ! »