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Nourrir les moutons et trouver l’indépendance financière

Veuillez noter que l’affectation et les photos qui l’accompagnent ont eu lieu avant l’apparition de la pandémie COVID-19.

Chaque matin, juste après le lever du soleil, Koadima sort de l’herbe fraîche et des plantes pour ses moutons. Tandis que les animaux broutent tranquillement dans l’enclos en bois devant sa maison, Koadima ressent une grande fierté.

Cette trentenaire a récemment décidé de créer sa propre entreprise d’alimentation pour le bétail et les moutons. Au Burkina Faso, les femmes n’exercent généralement pas ce genre de travail, et il est encore plus rare qu’elles aient leur propre entreprise. Mais avec un meilleur accès à la formation et au soutien dont les femmes micro-entrepreneures ont besoin, les choses peuvent changer.

C’est ainsi que Koadima a commencé. Elle s’est inscrite au programme de formation à l’entrepreneuriat de l’Association Tin Tua pour les femmes et les jeunes du Burkina Faso.

Pour développer ce programme de formation, Tin Tua a demandé l’appui de SACO. Les conseillers SACO ont aidé à renforcer les compétences des conseillers du programme et ont soutenu la création d’outils éducatifs pour aider les entrepreneures en herbe à concrétiser leurs idées et leurs aspirations de démarrage.

Koadima nourrit les bovins, les moutons et les chèvres.

C’est lors de ces séances que Koadima a affiné ses compétences en marketing et appris à rédiger un plan d’affaires. C’est également là qu’elle a rencontré Rosalie, une femme de 26 ans qui partageait son ambition de travailler dans l’alimentation du bétail.

Grâce aux plans d’affaires qu’elles ont créés, Koadima et Rosalie ont reçu un prêt pour lancer leur entreprise d’alimentation du bétail. Elles ont acheté des moutons et de meilleurs équipements et ont finalement consolidé leurs activités, ce qui leur a permis de générer davantage de revenus.

En plus du précieux soutien qu’elles ont reçu en stratégie commerciale, Koadima et Rosalie n’oublieront jamais les relations solides qu’elles ont nouées avec leurs collègues stagiaires. Les deux femmes se sont senties portées par l’esprit d’encouragement et de solidarité, et leur confiance en soi s’est épanouie. Elles sont devenues des leaders et de meilleures communicatrices, ce qui leur a permis de vendre du bétail et de pénétrer de nouveaux marchés dans une profession dominée par les hommes.

Koadima et Rosalie découvrent la liberté de l’indépendance financière. Koadima est mieux à même de répondre aux besoins de son ménage, et Rosalie peut faire plus pour guider ses trois enfants vers un avenir meilleur, avec les mêmes opportunités que celles qu’on lui a données.