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Relever des collectivités : les récompenses sans prix du volontariat avec SACO

Écrit par Tammy MorrisConseillère volontaire, SACO

Après 37 ans de carrière dans le domaine des TI, qui ont compris des postes au sein des services financiers d’IBM et de Canadian Tire, j’étais très heureuse de prendre ma retraite et de me tourner vers quelque chose qui m’avait toujours attirée, à savoir, le volontariat en développement international. C’est donc autour de février 2018 que je suis devenue experte volontaire de SACO.

En novembre 2018, je suis partie en affectation – ma première – à Catacamas, une petite ville en région rurale du Honduras, afin d’offrir un soutien spécialisé à la Universidad Nacional de Agricultura. Mon mandat consistait à concevoir et mettre sur pied un portail Web pour aider l’institution à trouver et partager des occasions de financement. Confrontées à d’importantes réductions du financement gouvernemental, l’université et d’autres ONG communautaires avaient besoin d’un outil qui leur permettrait de trouver d’éventuels bailleurs de fonds et d’entrer en contact avec eux.

Je dois avouer que je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, et j’étais quelque peu nerveuse. Jusqu’à ce que mon hôte et sa famille viennent me chercher à mon hôtel à Tegucigalpa, la capitale du pays. Dès notre première rencontre, je me suis sentie bienvenue, et ma nervosité initiale s’est évaporée.

Notre périple de quatre heures vers Catacamas m’a permis d’admirer de jolis paysages campagnards. Nous avons discuté des conditions de vie difficiles dans ce pays, en particulier les défis – et l’opportunité – qui m’avaient amenée là.

À titre d’experte de SACO, mon rôle a consisté à offrir à l’université des conseils pour la conception d’un système qui l’aidera à trouver de nouvelles sources de financement et de soutien. L’université planifiait partager le portail avec d’autres organismes qui dépendent eux aussi de fonds externes, par exemple Por Los Ninos, une maison d’hébergement pour enfants située en face de l’université et que j’ai eu la chance de visiter pendant mon séjour. Tout le monde était excité par le potentiel. Et pour cause, puisque le projet aidera les organismes honduriens locaux à créer des solutions durables aux défis qui touchent les personnes les plus vulnérables du pays.

Dans l’ensemble, je crois que l’affectation s’est bien déroulée. Je compte continuer d’aider le partenaire à distance à mesure que le système se développe. Mon souvenir le plus cher? Ma famille d’adoption au Honduras. Nous avons passé du temps ensemble, nous avons partagé des repas et des histoires, et nous avons visité des lieux intéressants.

La vie au Honduras n’est pas facile, et comme nous l’avons vu aux nouvelles récemment, de nombreux migrants cherchent à commencer une nouvelle vie ailleurs. Mais il y a également de nombreuses personnes, comme mon client et sa famille, qui restent chez elles afin de relever le pays pour tous ses citoyens. Ils travaillent sans relâche pour des choses que nous tenons pour acquises, dont l’éducation supérieure et des perspectives d’emplois bien rémunérés pour leurs enfants. Leur résilience m’a réellement impressionnée. Et pourtant, comme nous, ils aiment passer du temps en famille et avec des amis – anciens et nouveaux. En fin de compte, nous sommes tous pareils, et nous avons tant à apprendre les uns des autres.