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Le vrai truc

Écrit par Will Gow, conseiller technique MERIT

Lorsque l’appel de SACO est arrivé à la mi-mars 2019 concernant ma première affectation, ma première pensée a été : “Faisons-le”.

En trois semaines, j’étais dans un avion pour Oulan-Bator, capitale de la Mongolie et lieu de résidence de près de la moitié de la population. La rapidité et l’organisation du personnel de SACO ont été remarquables. Dans ma première publication sur les médias sociaux, j’ai indiqué que la Mongolie avait été décrite par Lonely Planet comme le pays où l’on trouve les derniers bergers nomades et la plus faible population au kilomètre carré. Quand j’étais jeune, j’avais un globe terrestre, que je le faisais tourner en l’arrêtant avec mon doigt et que je voulais me rendre à cet endroit, c’était comme ça pour moi.

La mission de SACO/MERIT (MERIT est le projet de gestion responsable axé sur le développement économique et social durable afin d’améliorer les communautés en Mongolie), qui s’appuyait sur le travail antérieur des AT, consistait à travailler avec les équipes MERIT à Choibolsan et Mandelgovi, deux villes provinciales clés, afin d’initier le processus de cadre de compétences en ressources humaines qui était si crucial pour le développement final de l’analyse des emplois et des descriptions de postes de tout le personnel clé du gouvernement provincial dans la première phase pilote.

C’est peu dire que sans la direction de Jennifer Adams et le travail acharné de l’équipe MERIT pendant ma mission, Selenge, Bayaraa et Azza, le projet n’aurait peut-être pas été aussi réussi. Le rôle des chauffeurs/administrateurs Toki et Henna a permis à l’équipe du projet de rester disponible à tout moment. Les relations et la confiance avec le personnel du gouvernement provincial, combinées au soutien de l’équipe, ont été cruciales pour la réussite du projet. Le projet MERIT continue d’influencer l’orientation du développement des ressources en matière de gouvernance et de valeurs.

J’ai beaucoup de respect pour les professionnels mongols que j’ai rencontrés, pour leur travail acharné, l’importance qu’ils accordent à la famille et à l’éducation, ainsi que leur volonté de faire progresser leur pays dans les domaines du genre, de l’égalité, du développement communautaire et du développement durable de leurs ressources. Ils avaient le don d’accepter vos suggestions sur les processus de travail et de trouver des moyens de les adapter et de les améliorer. Vous saviez qu’ils n’étaient jamais loin de leurs racines dans la culture nomade et qu’ils voulaient préserver ce mode de vie.

Oui, j’ai pu découvrir les grandes plaines, le spectacle de milliers de chevaux, de moutons, de bovins et de chameaux et l’hospitalité nomade, mais c’est le lien avec les communautés de Chilbolsan et de Mandelgovi que je retiens. De la ville énergique d’UB aux gers reculés, c’était inoubliable et, surtout, cela m’a redonné le goût de l’aventure. J’espère avoir pu laisser aux Mongols que j’ai rencontrés un peu des valeurs canadiennes.